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(Belga) La Fédération belge de massage ne comprend pas pourquoi ses membres ne sont pas autorisés à reprendre le travail lundi, alors que les salons de beauté le peuvent. Une décision qualifiée d'"étrange" par le secteur qui y voit une assimilation avec le milieu de prostitution.
"C'est une décision étrange", a déclaré Mario Blokken, président de la Fédération belge de massage. Le gouvernement n'autorise pas les salons de massage à reprendre le travail le 18 mai, tandis que les salons de beauté sont autorisés à le faire, or ces derniers proposent également souvent des massages. "Ils pourront donc les pratiquer dès ce lundi, contrairement au personnel professionnel dédié". Mario Blokken, par ailleurs président de la Fédération "Beauty", se réjouit cependant de la réouverture des salons de beauté. Dans ses dernières décisions sur l'assouplissement des mesures pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, le gouvernement parle de "salons de massage" pour décrire le secteur. "Le gouvernement ne veut donc pas que les maisons de prostitution ouvrent lundi", selon l'interprétation de Mario Blokken. "Or ces maisons de prostitution sont souvent enregistrées comme salons de massage." Résultat, "plus de 2.500 masseurs professionnels sont obligés de garder portes closes", enchaîne-t-il. "Et nous pensons que c'est injuste." Récemment, l'Association sauna belge (ASB) avait également réagi pour dire son mécontentement quant à la réouverture postposée des saunas. Selon les dernières décisions ministérielles, toutes les entreprises proposant des biens ou des services aux particuliers sont autorisées à rouvrir, à l'exception des salons de massage, des centres de bien-être, y compris les saunas, les centres de fitness ou encore les casinos, les salles de jeux et les agences de paris. Les cafés et restaurants sont également priés de rester fermés. (Belga)