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(Belga) Le nombre de notifications de la présence de mendiants dans les trains a été multiplié par six au cours des deux dernières années, passant de 405 à 2.476, ressort-il d'une réponse donnée par le ministre fédéral de la Mobilité François Bellot (MR) à une question écrite du député CD&V Veli Yüksel.
Securail a dressé un procès-verbal (PV) dans 228 cas. La mendicité dans les infrastructures ferroviaires constitue une infraction si elle est pratiquée de manière agressive. Dans les trains, elle est interdite. Depuis janvier 2015, le personnel de bord de la SNCB répertorie les mentions de mendicité dans les trains. Depuis cette année-là, la mendicité via des groupes organisés a augmenté sur certaines lignes fortement fréquentées. Entre janvier 2015 et avril 2016, 405 cas ont été répertoriés. Quatre-vingt-deux d'entre eux ont donné lieu à l'établissement d'un P-V. En trois ans, le compteur a grimpé jusqu'à 2.881 avis. Le phénomène est surtout observé sur la Jonction Nord-Midi à Bruxelles, ainsi que sur les lignes Bruxelles-Anvers et Anvers-Gand. Dans sa réponse, le ministre Bellot a souligné que différentes mesures ont été prises depuis le début de l'année 2016. L'une d'entre elle - la collaboration avec la police fédérale pour élaborer un plan d'action commun - a été mise entre parenthèses après les attentats de 22 mars 2016 et la hausse du niveau de la menace terroriste. Pour le député CD&V, il n'y a à présent plus aucune raison de ne pas activer ce plan d'action, étant donné que le niveau de la menace a été revu à la baisse. (Belga)