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À Solières, cela fait 1 an et demi que Fabian Poncelet n’a pas animé en boîte de nuit. Une attente interminable et révoltante pour le Light-Jockey qui voit régulièrement des soirées dansantes clandestines sur les réseaux sociaux. "Il y a des soirées qui se passent. Ce n’est pas normal du tout (…) j’ai été dans des cafés où tout le monde danse et s’amuse comme si il n’y avait rien", explique le Light-Jockey.
Avec le collectif des discothèques, des patrons ont fait des propositions de protocole mais sans une vraie avancée jusqu’ici alors que dans d’autres pays, le monde de la nuit a repris vie.
"C’est un peu discriminatoire quand on voit tout ce qui se passe depuis le début de l’été avec le football et les festivals. Je pense que les 3/4 des Belges sont vaccinés donc comme on peut refaire des évènements, on peut rouvrir les discothèques le 1er octobre", précise Marc Ronveaux, patron du Moulin de Solières et responsable du collectif "Wallonie Event".
La question de la rentabilité est capitale car une soirée, ce sont 2500 euros à investir.
"Il faudra qu’on soit au courant le plus vite possible de façon à se mettre aux normes et voir si c’est respectable, car ça risque d’être des gros investissements. Et si après les chiffres montent et qu’on nous dit qu’on doit refermer quelques semaines après…Ce ne sont pas les aides qu’on a reçues et qu’on attend encore qui nous sauveront", détaille Olivier de Pierpont, patron du Trébuchet depuis 30 ans.
Avec une date fixe, les discothèques pourront se préparer, réviser, remplir les frigos. A défaut d’une autorisation le 1er octobre, ces deux patrons vont rouvrir en mode bar.