Partager:
Dans le complexe logistique de la police fédérale, les kits pour fabriquer les masques sont emballés.
"Ce sont des rouleaux de 128 mètres de long à peu près, 1,55 m de large qui est redécoupé d'abord en bandes et puis en morceaux de tissu finis pour que les couturières, couturiers, puissent faire les masques, avec les tissus en bonne mesure. Les tissus arrivent avec des coupons, il y a vingt épaisseur dont on peut faire une vingtaine de masques", raconte Daniel Leclercq, premier inspecteur principal.
17.000 masques comme ceux-ci ont déjà été distribués aux policiers fédéraux. "Ça devenait urgent donc tout le monde a répondu présent à l'appel et je pense qu'actuellement ça fonctionne très bien", estime Daniel Leclercq.
250 bénévoles cousent ces masques. Il s'agit de proches des policiers comme Cathy enseignante et couturière. Elle rend service à un ami :"J'ai un camarade qui est commissaire et qui m'a demandé si je pouvais être bénévole pour la police fédérale et j'ai accepté", témoigne-t-elle.
3.600 masques produits par jour
Cathy est tout de même surprise de devoir fournir des masques à la police fédérale :"Ça me semble même plus qu'honteux parce qu'ils sont en première ligne donc ils devraient être déjà protégés avant nous. Mais moi c'est fait avec le coeur et c'est fait volontiers en fait, donc sans aucun problème pour toute la population confondue".
La police fédérale espère pouvoir distribuer 50.000 masques à son personnel. Et pour aller plus vite, elle fait appel à une école de couture qui dispose de matériel professionnel pour la découpe du tissu. Le même tissu que pour les uniformes. "Il a un scie circulaire qui permet de couper quarante couches de tissu et en une journée on réalisait 3.600 masques", explique Mariam Kenfaoui, enseignante à l'Athénée royale du Sippelberg, section habillement. Grâce à cette collaboration, chaque policier fédéral va pouvoir bénéficier de trois masques en tissu.
> CORONAVIRUS en Belgique: les dernières infos