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L'Open Vld veut repartir d'un socle entre libéraux et socialistes

(Belga) Les socialistes et les libéraux doivent constituer le socle du prochain gouvernement fédéral, a indiqué dimanche la présidente de l'Open Vld Gwendolyn Rutten, sur le plateau de VRT Nieuws.

"Nous devons réinventer la Violette (couleur de la coalition socialiste-libérale, NDLR) et voir qui nous pouvons attirer avec nous", a réagi Mme Rutten après l'annonce samedi, par les présidents du PS et du sp.a, Paul Magnette et Conner Rousseau, du lancement de consultations gouvernementales sous leur égide. Le duo socialiste aurait déjà vu quatre présidents de parti et en rencontrerait autant la semaine prochaine. Il s'agit des dix formations qui ont apporté à la mi-mars leur soutien aux pouvoirs spéciaux du gouvernement de Sophie Wilmès, à savoir tous les partis de la Chambre moins le PTB et le Vlaams Belang. Mme Rutten a confirmé avoir déjà rencontré le duo. Conner Rousseau a évoqué un processus qui ne s'apparente pas à une véritable formation gouvernementale. "Nous n'allons pas déposer de texte, mais élaborer un tableau, un cadre", à destination d'un autre responsable qui pourra alors former un gouvernement, a-t-il exposé à la VRT. Le président du sp.a veut notamment vérifier si "quelque chose a changé" chez ses interlocuteurs en raison de la crise du coronavirus. Et notamment si certains veulent encore économiser sur les soins de santé. À ses yeux, un pouvoir public fort est nécessaire actuellement, capable d'aider tant les entreprises que la population. "L'Horeca, la culture, les familles et les entreprises sont proches de la noyade", dit-il. Une réforme de l'État peut être discutée selon lui, sur base de deux principes: solidarité et efficacité. Certaines matières devraient dès lors être refédéralisées, a-t-il convenu en citant la santé et le climat. De son côté, M. Jambon a une nouvelle fois exclu toute refédéralisation des soins de santé tandis que le président du CD&V Joachim Coens défendait une régionalisation complète de cette matière. Gwendolyn Rutten, elle, dit envisager une réforme de l'État plutôt pour 2024. "Après le corona, un gouvernement à part entière devra faire tourner à nouveau notre économie. Des réformes sociales seront aussi nécessaires. (...) Nos soins de santé et notre personnel soignant ont fourni un travail incroyable. Là aussi nous devrons réformer davantage et mieux les soutenir", selon Mme Rutten. (Belga)

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