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L'association de défense animale Gaïa s'est constituée partie civile contre toute personne qui s'est livrée à des faits d'abattage (à domicile) illégaux fin juin, dans le contexte de la fête du Sacrifice, en province du Hainaut, de Liège et d'Anvers notamment. L'association demande une interdiction générale de l'abattage à domicile, fait-elle savoir vendredi dans un communiqué.
Gaïa vise trois dossiers différents relatifs aux abattages (à domicile) clandestins qui se sont déroulés à Lens, Gaurain-Ramecroix (Tournai) et Boussu (Dour), ainsi que des faits similaires qui se sont produits à Tisselt dans la province d'Anvers où la police a, assure l'association, "trouvé des moutons abattus de manière illicite dans une villa délabrée".
Gaïa déposera également plainte pour des infractions au Code wallon du bien-être animal concernant des abattages à domicile qui ont eu lieu à Liège à cette même période et où la police, qui a dressé plusieurs procès-verbaux, est intervenue. Dix-huit moutons ont été retrouvés morts, précise l'association.
"Il ne faut pas se faire d'illusions (...), un très grand nombre d'animaux abattus à domicile n'ont pas été étourdis malgré l'obligation légale", affirme Michel Vandenbosch, le président de Gaïa. "Et ceci parce qu'aucun particulier ne dispose de l'appareillage approprié qui lui permet d'étourdir un ou plusieurs ovins ou caprins en utilisant la méthode prescrite par le règlement européen".