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Le député bruxellois DéFI, Jonathan de Patoul, s'est dit conforté, mardi, dans son combat en faveur de l'étourdissement avant abattage, après la validation par la Cour européenne des droits de l'homme de l'interdiction flamande et wallonne de l'abattage sans étourdissement préalable,.
Le député bruxellois DéFI, vétérinaire de formation, est l'auteur de la proposition d'ordonnance qui visait à obliger un étourdissement, réversible ou non, avant l'abattage d'un animal à Bruxelles. Celle-ci avait été rejetée par le Parlement bruxellois, lors d'un vote serré, en juin 2022.
"Au niveau scientifique il y a un consensus pour dire qu'un animal étourdi avant l'abattage souffrira moins .Au niveau juridique, la Cour confirme qu'il n'y a pas de violation de la liberté de culte et de discrimination dans la proposition d'ordonnance que j'ai déposée. Je continuerai mon combat pour améliorer le bien-être animal partout où c'est possible", a commenté Jonathan de Patoul, dans un communiqué.
De son côté, le ministre bruxellois en charge du Bien-être animal, Bernard Clerfayt, a dit prendre acte, sans autre commentaire, de la décision de la CEDH.
Dans l'opposition, le député MR Gaëtan Van Goidsenhovern, président de l'association de protection animale Veeweyde, a dit espérer que l'arrêt rendu "dépassionnera quelque peu le débat autour de l'obligation de l'étourdissement préalable.
"Les échanges tendus et traumatisants au Parlement bruxellois sur cette question ont laissé des traces. Il est temps de repositionner le débat sur la question de la réduction de la souffrance animale. Cela a d'autant plus de sens que le bien-être animal devrait prochainement être inscrit dans la Constitution", a-t-il déclaré, interrogé par l'agence Belga.
Enfin, pour la cheffe du groupe N-VA Cieltje Van Achter, le ministre Clerfayt et le gouvernement bruxellois n'ont plus le moindre argument pour maintenir l'interdiction de l'abattage sans étourdissement en dehors du futur Code sur le Bien-être animal.