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Un policier ou un gendarme sera formé et désigné référent sur les questions des maltraitances animales dans les 4.000 commissariats de police et brigades de gendarmerie de France, a annoncé vendredi Gérald Darmanin.
Ils seront "particulièrement formés à prendre des plaintes pour bien comprendre le droit qui s'applique" et de "bien réceptionner les personnes qui viendraient dénoncer ces actes", a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur, lors d'un déplacement sur un site de la SPA à Chamarande (Essonne).
Depuis janvier, 15 enquêteurs policiers et gendarmes rattachés à l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) ont intégré un nouveau service spécialisé dans la lutte contre la maltraitance animale.
"Il faut parallèlement que les magistrats appliquent les textes de loi et soient beaucoup plus fermes dans les condamnations", a réagi dans un communiqué l'association Stéphane Lamart pour la défense des droits des animaux.
"Nous avons alerté le ministre de la Justice, sans succès hélas, M. Dupond-Moretti ne cachant pas son indifférence face aux cruautés exercées sur les animaux, voire son plaisir d’assister aux corridas qui sont l’expression même d’une mise en spectacle d’un acte de cruauté sur animal", a commenté de son côté le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie.
En France, 12.000 infractions visant des animaux domestiques, apprivoisés ou tenus en captivité ont été enregistrées en 2021 par la police et la gendarmerie, en hausse de 30% depuis 2016, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.