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Bruxelles Environnement a enregistré 92 plaintes pour maltraitance animale en 2023, soit une diminution de 27,5% par rapport à l'année précédente. En revanche, le nombre de saisies effectuées depuis 2019 en Région bruxelloise a augmenté de 40% avec un total de 42 confiscations impliquant 133 animaux en 2023, rapporte dimanche le ministre bruxellois en charge du Bien-être animal, Bernard Clerfayt.
Dans le détail, 54 chiens, 61 chats, huit oiseaux, deux rongeurs, un lapin, un équidé et six araignées ont été saisis l'année dernière.
Différents cas justifient une telle décision: manque d'hygiène, négligence, animaux maltraités, sous-alimentés, malades, etc. La plupart du temps, ces saisies font suite à des plaintes introduites par des citoyens auprès du service Bien-être animal de Bruxelles Environnement.
Une fois saisis, ces animaux sont généralement confiés temporairement à un refuge dans l'attente de la décision de destination.
Les amendes en cas de maltraitance animale peuvent atteindre 100.000 euros et le juge peut même ordonner un emprisonnement ainsi qu'une interdiction de détention. Un nouveau code du Bien-être animal, porté par le ministre compétent Bernard Clerfayt, prévoit toutefois une augmentation du montant des amendes. Celles-ci pourraient grimper jusqu'à 500.000 euros pour les infractions les plus graves.
"Parallèlement, le Code envisage de nouveaux outils inédits pour sanctionner les auteurs d'infractions tels que le travail d'intérêt animalier", souligne le ministre amarante.