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La mairie de Paris, propriétaire des murs de l'Aquarium de Paris, cible d'associations de défense des animaux qui lui reprochent ses soirées festives, demande à l'établissement de "réduire" celles-ci "significativement".
Dans un texte adopté vendredi en Conseil de Paris, la mairie, interpelée à ce sujet par l'opposant Pierre-Yves Bournazel (Horizons), "demande à l'Aquarium de Paris de réduire significativement dès cette saison le nombre de soirées accueillies sur le lieu de vie d'animaux".
L'Aquarium de Paris, l'un des plus anciens au monde, désormais géré par une entreprise privée, se transforme depuis 2006 certaines nuits en discothèque.
Selon la mairie, la discothèque de l'Aquarium est ouverte "deux fois par semaine" et le nombre de soirées privées organisées en fin de semaine s'élève "à près de 200" par an.
Une activité qui représente presque un quart de son chiffre d'affaires et à laquelle l'ONG Sea Shepherd et l'association Paris Animaux Zoopolis (PAZ) tentent de mettre fin.
"La régularité de ces soirées qui sont organisées dans le lieu de vie d'une partie des animaux de l'aquarium a nécessairement un impact sur leur santé" en plus de poser un "problème éthique", a reconnu l'adjoint à la Condition animale Christophe Najdovski.
Lors d'un contrôle nocturne effectué le 21 octobre, des inspecteurs n'ont toutefois "pas observé d'atteinte au bien-être animal", a indiqué la représentante de la préfecture de police Elise Lavielle.
Pour PAZ, ces soirées sont illégales depuis une loi de 2021 interdisant de "présenter des animaux (...) en discothèque".
De plus, "l'aquarium n'a pas l'autorisation préfectorale pour organiser des événements festifs", a affirmé à l'AFP la co-fondatrice de PAZ Amandine Sanvisens, déplorant pour ces raisons la demande "un peu timide" et sans objectif comptable de la mairie.
Le texte va cependant "dans la bonne direction", a-t-elle ajouté.