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La chanteuse américaine Lizzo a contesté jeudi les accusations d'intimidation, discrimination ou encore de harcèlement lancées à son encontre par trois de ses anciennes danseuses. Dans un message publié sur le réseau social Instagram, la popstar qualifie ces allégations d'"aussi invraisemblables qu'elles puissent paraître et trop outrancières pour rester sans réponse".
"Ces récits exagérés proviennent d'anciennes employées qui ont déjà reconnu publiquement qu'il leur avait été signifié que leur comportement en tournée était inapproprié et peu professionnel", argumente dans sa publication l'interprète de "About Damn Time".
Les plaignantes Arianna Davis, Crystal Williams et Noelle Rodriguez ont dénoncé des faits de "harcèlement sexuel, religieux et racial, de discriminations relatives au handicap, d'agressions et de séquestration" notamment. Cheffe des danseuses, Shirlene Quigley est, elle, accusée d'avoir fréquemment fait des commentaires à caractère sexuel et tenté de répandre sa foi chrétienne, notamment concernant le sexe avant le mariage.
La chanteuse se défend en affirmant qu'elle place la barre haut tant pour ses collaboratrices que pour elle-même. "Mais je n'ai jamais voulu que quiconque se sente mal à l'aise ou ne se sente pas valorisé comme un élément essentiel de l'équipe", poursuit-elle.
Lizzo ajoute qu'elle ne veut être ni dépeinte en victime, ni considérée comme "la mauvaise". Elle affirme en outre être très ouverte sur sa sexualité et sa façon de s'exprimer. Toutefois, "je ne prends rien plus au sérieux que le respect que nous, les femmes, méritons", souligne l'artiste. "Je sais ce que cela fait d'être moquée quotidiennement pour son physique et ne critiquerais ou licencierais jamais une employée à cause de son poids."