Accueil Actu Magazine Culture

L'artiste aux multiples facettes Baloji fait citoyen d'honneur de la Ville de Liège

Le rappeur, styliste, poète, acteur et réalisateur Baloji s'est vu décerner jeudi le titre de citoyen d'honneur de la Ville de Liège.

La Cité ardente proclame citoyen d'honneur "celles et ceux qui œuvrent ou ont œuvré, par leurs actions personnelles, leurs carrières exemplaires, leurs réalisations ou leurs performances, au développement et/ou à la renommée de Liège".

Baloji, de son vrai nom Baloji Tshiani, est né à Lubumbashi, en République démocratique du Congo, et est arrivé à Liège avec son père à l'âge de 4 ans. Jeune adolescent, il se passionne pour le hip-hop. À 15 ans, il intègre le collectif Malfrats linguistiques, devenu Starflam, alors figure de proue de ce mouvement musical en Belgique. Le groupe décrochera un disque de platine pour l'album "Survivant" en 2001.

Baloji sort son premier album solo, baptisé "Hotel Impala", en 2008. Celui-ci sera certifié disque d'or et recevra deux récompenses aux Octaves de la musique, un prix qui met à l'honneur les artistes en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un nouvel Octave lui sera décerné pour son troisième album solo ("137 Avenue Kaniama") en 2018.

Après la rime et la mode, l'artiste se tourne vers le cinéma. Son premier long métrage, "Augure", concourt au Festival de Cannes 2023 dans la section "Un certain regard". Le Liégeois quittera la Croisette avec, dans ses valises, le Prix New Voice. "Augure" se décline sous plusieurs aspects puisque c'est aussi une exposition et un album (de 36 titres) écrit du point de vue des quatre personnages du film.

Baloji avait déjà reçu les insignes de Chevalier des Arts et des Lettres en mai dernier.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Lindsay a perdu son compagnon dans un accident de la route et l'a appris via Facebook: "On vole une partie de l'intimité de la famille"

L'Agence Wallonne pour la Sécurité routière lance une nouvelle campagne : elle concerne la publication d'accidents de la route sur les réseaux sociaux, parfois avant même que les proches ne soient avertis. Pour ces familles, c'est la double peine lorsqu'elles découvrent le drame sur les réseaux sociaux, de manière brutale : c'est le cas de Lindsay, qui a apppris la mort de son compagnon sur Facebook.   Société