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Quelques jours avant de fouler le tapis rouge du Festival de Cannes, la superstar mondiale de la musique pop The Weeknd opère un retour à ses origines en se réappropriant son identité réelle, Abel Tesfaye, et en promettant qu'il finira bien par "tuer" son nom de scène.
Sur les réseaux sociaux, comme Twitter, où il compte 17 millions d'abonnés et Instagram (55,6 millions), les comptes de l'interprète de "Blinding Lights" faisaient coexister les deux identités lundi.
Une évolution qui ne doit rien au hasard, a expliqué l'artiste de 33 ans né au Canada de parents éthiopiens, dans une récente interview au magazine de mode W, où il parle d'"une expérience cathartique".
"J'arrive à un moment où je me prépare à clore le chapitre Weeknd. Je continuerai à faire de la musique, peut-être en tant qu'Abel, peut-être en tant que The Weeknd. Mais je veux toujours tuer le Weeknd. Et je le ferai. Un jour ou l'autre. J'essaie vraiment de me débarrasser de cette peau et de renaître", développe-t-il.
Il indique néanmoins qu'il utilisera une dernière fois son nom de scène pour son prochain album, sur lequel il travaille actuellement. "En tant que The Weeknd, j'ai dit tout ce que je pouvais dire".
Avec son nom de scène, l'artiste né à Toronto, qui avait commencé à se produire sur Youtube, s'est imposé comme l'un des grands noms de la musique des années 2010 et 2020, entre pop et R&B sombre.
En pleine pandémie en 2020, son quatrième album, "After Hours", avait connu un succès planétaire, le tube "Blinding lights" devenant le plus écouté sur Spotify en 2020.
Après plusieurs apparitions au cinéma, Abel Tesfaye occupera l'un des premiers rôles, aux côtés de Lily-Rose Depp, dans une série très attendue de HBO, "The Idol" présentée en avant-première au 76e Festival de Cannes, qui s'ouvre mardi.
La série, produite et écrite par le chanteur, avec Sam Levinson ("Euphoria"), raconte l'histoire d'une diva pop qui croise la route du gourou d'une secte après une dépression nerveuse.