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Tomorrowland, la police locale et la justice anversoise veulent optimiser la lutte contre les drogues dangereuses durant le festival de musique électronique. Des représentants de la zone de police Rupel ont expliqué jeudi, en présence du ministre de la Justice Paul Van Tigchelt, que les drogues confisquées seraient désormais testées sur place afin de vérifier leur dangerosité et en avertir, le cas échéant, les festivaliers et le personnel de l'événement.
Un système de perception immédiate des amendes pour les consommateurs et de citation en justice pour les dealers avait déjà été mis en place lors de la précédente édition. La nouveauté 2024 sera la présence de l'INCC (Institut national de criminalistique et de criminologie) sur le festival pour tester les drogues confisquées. Si ces dernières se révèlent dangereuses, des avertissements pourront être envoyés aux visiteurs et/ou au personnel, via par exemple des notifications push sur une application.
L'organisation et la police ont également pris des dispositions pour assurer l'efficacité de la police sur le site du festival et en coulisses, afin de maximiser les chances d'intercepter les consommateurs ou vendeurs de stupéfiants.
L'organisation du festival, agacée par les accusations ayant suivi le décès dû à la drogue d'un festivalier et d'un membre du personnel l'année dernière, a assuré qu'elle collaborait avec les autorités afin de tout mettre en œuvre pour interdire les drogues.
"Les drogues sont extrêmement nocives pour la santé et peuvent être mortelles", a déclaré M. Van Tigchelt. "Il incombe à la justice, à la police et aux organisateurs du festival de créer un environnement responsable et sûr pour tous les festivaliers."