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Les énormes avancées pour les malades de la sclérose en plaque: "Nous avons des armes pour mettre en rémission la maladie"

Comment vivre avec la sclérose en plaque ? C'est la question qui s'est posée ce midi dans le RTL info Bienvenue, avec Vincent Van Pesch, le chef du service neurologie des cliniques universitaires Saint-Luc. 

On a souvent cette image des personnes atteintes de la sclérose en plaque, qui ne peuvent plus se déplacer et qui n'ont plus vraiment d'objectifs de vie. Ce n'est plus forcément vrai aujourd'hui en 2023, a expliqué le spécialiste. 

"Je pense qu'il faut un peu casser ce mythe. Il y a eu énormément de progrès thérapeutiques au cours des 20-25 dernières années. Nous avons 15 médicaments maintenant disponibles pour différentes formes de la maladie. Et les études scientifiques ont montré que ces médicaments ont vraiment transformé l'histoire naturelle de la maladie. L'histoire naturelle, c'était effectivement la perte de la mobilité dans une proportion très importante de patients. Maintenant, on recule ces échéances grâce aux progrès thérapeutiques des dernières décennies", a expliqué Vincent Van Pesch.

Et donc, forcément, être touché par la sclérose en plaque aujourd'hui, ce n'est plus la même chose que tomber malade il y a 10 ou 15 ans. 

"Il y a des traitements de fond pour calmer et corriger les désordres immunitaires chez le patient. Nous avons énormément progressé en termes de traitement symptomatique, pour soulager les symptômes des patients. Et nous savons qu'il faut une prise en charge globale de la maladie. C'est-à-dire qu'on ne s'arrête pas juste aux médicaments, mais on prend en charge de manière paramédicale avec de l'activité sportive, de la kinésithérapie et il faut aussi un environnement social pour accompagner les personnes atteintes de sclérose en plaque."

Un des messages véhiculés aujourd'hui est que le patient peut vivre le plus normalement possible, le plus longtemps possible, tout en étant actif. 

"C'est ce que nous encourageons. Quand je communique un diagnostic, j'essaye de transmettre ce message très positif : c'est que de nos jours, nous avons des armes pour mettre en rémission la maladie. Nous pouvons accompagner les personnes atteintes pour encourager leur intégration socio-professionnelle, le maintien dans la vie active et aussi et surtout les projets de vie individuels comme un désir de famille ou d'autres aspirations de vie", a ajouté le neurologue. 
 

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