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Greenpeace Belgique a appelé lundi, dans la foulée de la publication du sixième rapport de synthèse du Giec sur l'état des connaissances scientifiques sur les changements climatiques, à réduire nos émissions de gaz à effet de serre de moitié d'ici 2030 "car la situation est encore plus grave qu'on ne le pensait", indique l'ONG dans un communiqué.
L'organisation environnementale se veut toutefois optimiste "car des solutions existent, même si elles nécessitent d'urgence du courage et de la détermination de la part des responsables politiques", poursuit l'ONG.
Greenpeace appelle par ailleurs les gouvernements à faire payer les pollueurs pour les dommages causés aux pays et aux communautés les moins responsables de la crise climatique. Une taxe sur les méga-profits du pétrole et du gaz constituerait ainsi "un bon premier pas" aux yeux de l'ONG.
L'association appelle enfin la Belgique et singulièrement la Flandre, "en tant qu'émetteurs historiques" à limiter de manière "drastique" leurs émissions de gaz à effet de serre.
La Belgique doit en effet remettre en juin prochain à la Commission européenne son nouveau plan national énergie climat, en phase avec les nouveaux objectifs européens qui prévoient une réduction de 55% des gaz à effet de serre d'ici à 2030. La Belgique s'est vu assigner dans ce cadre une réduction de 47% des émissions comme objectif.
Mais depuis, les négociations patinent, à cause de la Flandre notamment qui "renâcle à revoir à la hausse ses objectifs", selon Greenpeace.
"Le rapport du GIEC nous implore de sortir de cette impasse", conclut Greenpeace qui enjoint "nos responsables politiques de faire de cette lutte contre la crise climatique un projet positif et fédérateur, et d'investir dans des solutions collectives qui incluent tout le monde dans cette transition."