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Onze organisations s'opposent à l'élargissement du ring de Bruxelles

L'élargissement du ring de Bruxelles à proximité de l'aéroport de Zaventem attirera plus de trafic qui provoquera plus d'émissions de CO2, un air plus mauvais et une négligence des forêts environnantes, avertissent vendredi 11 organisations de défense de l'environnement et de la mobilité. Celles-ci ont donc déposé des objections au projet du gouvernement flamand.

Les plans d'élargissement comportent des voies supplémentaires dans la zone de l'aéroport, des bretelles d'accès et de sortie adaptées ainsi que des liaisons cyclables. L'enquête publique concernant la mise en œuvre spatiale se termine aujourd'hui/vendredi. Or, selon les organisations, les alternatives susceptibles de réduire les nuisances du trafic et d'améliorer la qualité de l'air n'ont pas fait l'objet de suffisamment d'attention.

"Il est incompréhensible que le scénario alternatif d'une taxe kilométrique et d'un transfert modal ambitieux n'ait pas été étudié en profondeur", déclare Marie Desrousseaux, du Bond Beter Leefmilieu. De son côté, le Netwerk duurzame mobiliteit assure que "le problème des embouteillages ne sera pas résolu par la construction de nouvelles voies en plus des investissements actuels dans les transports publics et les infrastructures cyclables". C'est pourquoi les organisations demandent "au gouvernement flamand de réaliser un transfert modal ambitieux".

"Le plan de la Région flamande est en contradiction avec la stratégie de la Région bruxelloise visant à réduire l'utilisation de la voiture", ajoute Damien Delaunois d'Inter-Environnement Bruxelles. L'ASBL Dryade déplore, elle, l'impact sur forêts avoisinantes qui seront encore plus affectées par l'azote, dont les dégâts sont inévitables et irréparables.

Le collectif opposé au projet rassemble le Bond Better Leefmilieu (BBL), le Bral, Netwerk duurzame mobiliteit (NDM), Fietsersbond, Greenpeace, Natuurpunt, l'ASBL Dryade, Vogelbescherming, Inter-Environnement Bruxelles, l'Atelier de recherche et d'action urbaine (Arau) et le Groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens (Gracq).

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