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La coprésidente de Groen, Nadia Naji, a réagi mercredi de manière prudente et positive à l'accord conclu lors du sommet sur le climat qui s'est tenu à Dubaï.
Elle juge encourageant le fait que, pour la première fois, la volonté de se diriger vers un avenir sans énergie fossile ait été mentionnée. Selon elle, la Belgique peut jouer un rôle de pionnier dans la transition énergétique rapide.
Un texte final appelant à "une transition hors des combustibles fossiles" a été approuvé mercredi lors du sommet des Nations unies sur le climat à Dubaï (COP28). C'est la première fois qu'un tel appel est lancé lors d'un sommet sur le climat.
"Pour la première fois dans l'histoire, il a été dit que nous voulions aller vers un avenir sans énergie fossile et polluante, ce qui donne de l'espoir", a réagi Nadia Naji. "Maintenant, il s'agit surtout de faire en sorte que cela se produise, et vite. Ce n'est que si nous accélérons vraiment le rythme que l'objectif de 1,5 degré restera en vue." Grâce aux connaissances et à la technologie présentes en Belgique, elle pense que notre pays peut ouvrir la voie à un changement rapide.
Pour Vooruit, l'accord sur une transition hors des combustibles fossiles est historique. Il appartient à présent à l'Union européenne de concrétiser aussi rapidement que possible la transition vers une énergie propre et payable. L'eurodéputée Kathleen Van Brempt a fait observer qu'actuellement, l'Union européenne subsidie chaque année l'énergie fossile à hauteur de 50 milliards d'euros. A ses yeux, il faut un plan pour sortir progressivement de ce mécanisme. Les socialistes flamands plaident pour que les investissements soient orientés vers l'énergie durable, la rénovation massive des habitations et l'efficacité énergétique. La politique climatique doit être socialement équitable, ont-ils souligné, comme Groen.