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Départs en vacances: un week-end animé sur les routes, dans les gares et aéroports

Sur les routes, dans les gares et les aéroports, la journée de vendredi a été bien chargée pour les premiers départs en grandes vacances d'été, avant un week-end qui s'annonce encore plus animé sur le chemin des vacances.

Sur les routes, le pic des bouchons de vendredi a été atteint à 17H25, avec 926,60 kilomètres de bouchons cumulés.

Bison Futé a prévenu que la circulation serait encore plus dense samedi sur les grands axes routiers français, notamment dans le Grand-Ouest, le Nord, et sur la très fréquentée A7 dans la vallée du Rhône.

La situation sur les routes pourrait également pâtir d'un préavis de grève déposé par la CGT Vinci sur les autoroutes du sud de la France, pour ce week-end, mais aussi le week-end du 14 juillet et le dernier week-end de juillet. Un mouvement reconductible a également démarré vendredi sur les autoroutes de l'Estérel-Côte d'Azur.

Le syndicat, qui n'est pas majoritaire, revendique notamment des revalorisations de salaires et des embauches dans les péages. "La continuité de service sera assurée à tous les niveaux" par le personnel non-gréviste, a assuré la direction, jointe par l'AFP.

- Prix des trains -

Côté rail, les voyageurs parisiens de la gare de l'Est ont connu quelques déconvenues vendredi en fin de journée : le conducteur d'un TGV vide à quai, a remonté son pantographe (mécanisme qui fait le lien entre le train et la caténaire), provoquant un arc électrique.

L'incident a nécessité la coupure momentanée du courant, provoquant des retards de quarante minutes à deux heures pour les TGV et TER, selon un porte-parole. Le trafic reprenait "très progressivement" vers 18H30 et devait rester "fortement" perturbé "jusqu'en fin de soirée", selon la SNCF.

La SNCF attend 1,4 million de voyageurs sur les trains longue distance ce week-end, avec 2.300 trains en circulation, "un week-end très important, en particulier gare de Lyon", à Paris, où se trouvait Alain Krakovitch, directeur de TGV-Intercités à la SNCF.

A ce jour, "on a vendu 10% de billets en plus que l'année dernière", s'est réjoui ce dirigeant dans la gare parisienne qui dessert l'axe rhodanien et les destinations méridionales.

La SNCF a ajouté 450.000 places pour l'été par rapport à la même période de 2022, qui elle-même marquait une hausse de 500.000 places par rapport à 2021, a détaillé M. Krakovitch.

Plus tôt vendredi dans la gare voisine d'Austerlitz, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a annoncé la mise en vente cet été de 200.000 billets à 19 euros pour des trajets en Intercités, soit les grandes lignes plus lentes que les TGV.

Ces billets sont mis en vente jusqu'au 15 juillet, pour des trajets jusqu'au 31 août, sur les lignes comme Paris-Toulouse, Bordeaux-Marseille, Nantes-Lyon ou encore Paris-Briançon en train de nuit.

Cette "offre populaire" arrive à un moment où "on a beaucoup de débats sur les prix des trains", a souligné le ministre après avoir annoncé l'offre au micro, dans les halls de la gare.

Si les TGV sont des trains "exceptionnels", les Intercités "sont des trains de vie", "ce sont de vraies lignes qu'il faut aujourd'hui réhabiliter", a poursuivi M. Beaune. "Si l'opération marche bien, on continuera".

Dans les halls en pleins travaux d'Austerlitz, d'où partent des Intercités pour Toulouse, Châteaudun ou Brive, et surtout plusieurs trains de nuit, la matinée était plutôt calme.

Mais le week-end, "la gare est pleine, c'est un peu la folie", témoignait devant la gare Balla Diarra, 61 ans, chargé de nettoyer les halls.

"On a un réseau ferroviaire extraordinaire - hors grèves", s'enthousiasmait sur le parvis Cédric Doche, 33 ans. En vacances de son fonds d'investissement, il s'apprêtait à rejoindre Nantes (3H45 en Ouigo Train Classique) puis continuer à vélo jusqu'à La Baule (Loire-Atlantique).

- Le retour des avions -

Les aéroports parisiens de Roissy et Orly attendent 330.000 à 340.000 passagers par jour en ce week-end de grands départs.

Orly connaît une fréquentation désormais plus forte qu'en 2019, avant la pandémie, a indiqué Augustin de Romanet, le PDG du gestionnaire des Aéroports de Paris, Groupe ADP, sur RTL.

Après un début d'été 2022 marqué par une grève qui avait contribué à la perte de plusieurs dizaines de milliers de bagages à Roissy, M. de Romanet a promis que ce scénario ne se reproduirait pas. "Nos équipes ont tiré les leçons des quelques difficultés du passé, elles sont très mobilisées et nous avons beaucoup d'améliorations à proposer aux passagers cette année", a affirmé le dirigeant.

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