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Le programme scolaire de l'UE pour les fruits, les légumes, le lait et les produits laitiers ne touche qu'un élève sur cinq dans l'Union, a déploré mardi le Parlement européen. Dans une résolution adoptée par 534 voix pour, 57 voix contre et 23 abstentions, les élus ont réclamé un relèvement du budget et moins de bureaucratie.
La demande des écoles de participer à ce programme, doté de 220 millions d'euros par année scolaire, est forte dans certains États membres. Mais de 2017 à 2022, la participation des écoles a régressé, constatent les eurodéputés. "La Commission européenne doit augmenter le budget, les États membres doivent réduire la bureaucratie et, ensemble, ils doivent ouvrir la voie à l'adhésion d'un plus grand nombre d'écoles et d'agriculteurs au programme", a exhorté la rapporteure, Carmen Avram (S&D).
Pour son collègue Benoît Lutgen (Les Engagés, PPE), "il est essentiel que les enfants et les adolescents puissent découvrir la qualité des produits issus de notre agriculture et continuent à les intégrer à leur alimentation à tout âge." Il souligne que l'UE, avec ce programme, "soutient l'agriculture familiale et locale, vertueuse pour l'environnement, préserve des savoirs-faire et du goût dans l'alimentation" et "évite des importations désastreuses."
Étant donné qu'il existe de grandes différences entre les Vingt-sept dans la mise en œuvre du programme, les élus proposent de réaffecter des montants non utilisés par certains États membres à d'autres. Ils proposent également d'étudier la possibilité d'étendre le régime aux pays candidats à l'UE.