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L'activité immobilière et le prix des maisons ont reculé au premier semestre

Les ventes de biens résidentiels ont reculé dans les trois régions au 1er semestre 2023 par rapport à la même période l'an passé, ressort-il de la nouvelle édition du baromètre immobilier des notaires publiée jeudi par la Fédération des notaires (Fednot). Le prix moyen des maisons a, lui, quelque peu baissé, contrairement à celui des appartements.

Malgré une remontée en juin (+5,5 % par rapport au même mois en 2022), les transactions immobilières au niveau national ont terminé ce premier semestre 2023 dans le rouge (-4,2 % par rapport au premier semestre 2022), plombées notamment par les chiffres de janvier (-10,5 %), février (-10,4 %) et mai (-6 %).

Ventilées par régions, ces données indiquent une plus forte baisse en Flandre (-5,9 %) qu'à Bruxelles (-3,7 %) et en Wallonie (-1,1 %).

Ces tendances vont toutefois globalement à la hausse depuis le début de l'année, avec une évolution positive de 2,5 % entre le premier et le deuxième trimestre 2023 au niveau national.

Quant au prix moyen des maisons, il affiche une légère baisse (-0,3 %) par rapport à la moyenne annuelle 2022 au niveau du pays, pour un montant de 320.937 euros. En ce qui concerne les régions, la baisse est de 1,4 % en Wallonie et de 4,1 % dans la région capitale, avec des montants de respectivement 236.148 et 536.712 euros. La Flandre affiche quant à elle une augmentation des prix de 1,7%, pour une moyenne de 356.863 euros la maison.

A contrario, le prix moyen des appartements a, lui, augmenté en Belgique (+1,7 % par rapport à la moyenne annuelle 2022), s'établissant à 255.882 euros. Augmentation reflétée dans les régions flamande (+2,5 %, 263.953 euros) et wallonne (+2,4 %, 199.530 euros), mais pas à Bruxelles (-0,6 %, 273.208 euros).

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