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Le handicap salarial auquel sont confrontées les entreprises belges est l'un des plus importants depuis des années, affirme mercredi la Fédération des entreprises de Belgique (FEB). Il n'y a pas beaucoup de place pour une augmentation des salaires.
La FEB réagit au rapport intermédiaire du Conseil central de l'économie (CCE). Il en ressort que le handicap salarial s'élèverait à 1,8% en 2024. "C'est l'un des taux les plus élevés depuis des années", a précisé Edward Roosens, économiste en chef de la FEB.
Le handicap salarial doit être déduit de la marge maximale disponible pour la croissance du coût salarial dans les années 2025-2026, conformément à la loi sur les normes salariales. Une marge de sécurité de 0,5% doit également être déduite de cette marge. "Si l'on applique la loi, la marge de progression des salaires est faible, voire inexistante", a-t-il déclaré.
Le handicap salarial est dû au système d'indexation automatique. "Ce système n'est pas sain pour notre économie. Nos entreprises perdent des parts de marché, les exportations sont en difficulté", a prévenu M. Roosens.