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Le prince Laurent s'est rendu lundi à Ittre, à l'invitation de l'asbl AWAF, l'association pour la promotion de l'agroforesterie en Wallonie et à Bruxelles. En compagnie des propriétaires de parcelles où l'agroforesterie est pratiquée depuis plus de dix ans ainsi que des responsables de l'association, il a visité des sites où l'association entre les arbres, les haies et les cultures agricoles s'avère bénéfique pour les cultures et l'environnement en général.
Pour les responsables de l'AWAF, l'agroforesterie est une des solutions au manque de matière organique dont souffrent en Wallonie les parcelles où l'agriculture intensive est pratiquée. Les arbres et les haies restaurent les sols, via la chute des feuilles notamment mais aussi en captant plus profondément dans la terre, via leurs racines, les minéraux dont les cultures ont besoin. Les haies limitent l'érosion et les coulées de boue, abritent des oiseaux et des insectes qui sont les prédateurs des ravageurs des cultures, et créent aussi un micro-climat - moins chaud en été, moins froid en hiver - favorable aux cultures. Arbres et haies diversifient et structurent le paysage, en plus d'augmenter la biodiversité.
"L'agroforesterie permet à l'agriculture d'être plus résiliente", ont résumé sur place les responsables de l'AWAF. À Haut-Ittre, le prince Laurent a visité les terres de la famille Jolly, où les cultures agricoles sont associés à la production d'arbres qui produiront du bois de qualité, notamment des noyers. D'après l'AWAF, il s'agissait en 2011, lors de la plantation, du premier site d'agroforesterie au nord du sillon Sambre et Meuse.
