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Les syndicats du transport ont déposé un préavis de grève après l'échec des négociations avec les employeurs sur une prime au pouvoir d'achat, ont indiqué jeudi les syndicats socialiste (FGTB-UBT) et chrétien (CSC Transcom) dans un tract. Aucune action de grève n'est encore planifiée.
Sont concernés par cette commission paritaire (140.03), les travailleurs du transport par route et de la logistique, comme les conducteurs de poids lourd et les magasiniers. Les syndicats et les employeurs ne se sont pas entendus autour d'une prime au pouvoir d'achat pour les employés. Ils ne sont pas non plus parvenus à prolonger diverses conventions collectives de travail traitant notamment du régime de chômage avec complément d'entreprise (prépension), du crédit temps et des fins de carrière.
Les syndicats déposent un préavis de grève pour une durée indéterminée. Des actions concrètes de grève ne sont cependant pas encore à l'ordre du jour, selon Tom Peeters, adjoint au secrétaire fédéral de l'UBT.
Dans un premier temps, vendredi, les organisations de travailleurs distribueront des tracts. "L'objectif est d'abord d'informer le personnel et d'exercer une pression sur les négociations", commente M. Peeters. Sans réaction, d'autres mouvements pourraient voir le jour dans les prochains mois.
Les syndicats réclament une prime au pouvoir d'achat de 250 euros pour le personnel des entreprises bénéficiaires en 2022. Le geste permettrait en outre de renforcer l'attractivité de la profession qui a bien du mal à recruter.
Les employeurs, représentés par la Febetra, Transport en Logistiek Vlaanderen et l'UPTR, jugent la position des syndicats inflexible. Les représentants des travailleurs ne tiennent pas compte des hausses salariales prévues via l'indexation, ni de l'introduction d'une nouvelle classification de fonctions pour le personnel roulant. "Aucun accord n'a pu être trouvé malgré des concessions", avaient indiqué les employeurs mercredi à l'issue d'une réunion de négociations.