Accueil Actu Monde Economie

Les USA demandent le rappel de 67 millions de pièces d'airbags pour raisons de sécurité

Les autorités de régulation américaines demandent le rappel de 67 millions de gonfleurs d'airbags qui, selon elles, pourraient exploser en cas d'accident. Le fabricant n'est cependant pas d'accord avec cette évaluation.

La National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) a identifié au moins neuf cas de rupture de gonfleurs d'airbags ayant entraîné des blessures, ainsi que deux décès, entre 2009 et le mois de mars dernier. Les pièces, fabriquées par la société ARC Automotive Inc. basée à Knoxville (Tennessee), doivent être immédiatement rappelées, a indiqué l'agence dans une lettre adressée à l'entreprise et mise en ligne vendredi.

La rupture de gonfleurs libère des pièces métalliques. Deux des incidents se sont produits en dehors des États-Unis. Les systèmes d'airbags auraient été utilisés par plusieurs constructeurs automobiles, dont General Motors, Volkswagen et Hyundai. GM a déjà décidé de rappeler 1 million de véhicules fabriqués entre 2014 et 2017 et équipés des airbags en question.

Dans une réponse à la NHTSA, la société ARC Automotive Inc. a affirmé qu'elle continuerait à coopérer à l'enquête, mais qu'elle rejetait la conclusion préliminaire du régulateur. Si les parties ne parviennent pas à se mettre d'accord, l'affaire pourrait être portée devant les tribunaux, rapporte l'agence de presse Bloomberg.

Ce n'est pas la première fois qu'un rappel à grande échelle a lieu en raison de problèmes de sécurité liés aux airbags : ces dernières années, des voitures équipées d'airbags fabriqués par Takata, aujourd'hui en faillite, avaient connu le même sort. Environ 100 millions de véhicules avaient alors dû être contrôlés à travers le monde, lors de la plus grande campagne de rappel jamais réalisée.

À lire aussi

Sélectionné pour vous