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L'Open VLD réclame la création d'une commission spéciale de la Chambre sur la situation de bpost. Selon la députée Marianne Verhaert, l'entreprise va devoir faire des efforts considérables pour restaurer la confiance dans sa gestion après la découverte de possibles nouvelles irrégularités dans ses contrats publics.
Bpost est dans la tourmente depuis plusieurs mois à la suite de révélations sur des ententes illégales et des faux en écriture dans le cadre du marché de la distribution de journaux. Dans la foulée, de nouvelles enquêtes sur d'autres appels d'offres et contrats publics ont été lancées. "Les résultats préliminaires de ces examens de conformité, qui sont toujours en cours, ont révélé que des marges de bpostgroup sur certains services fournis à l'État belge pourraient ne pas être acceptables en vertu de la législation applicable", a annoncé le groupe hier/mardi.
Pour l'Opn VLD, le temps d'une "totale transparence" est venu. "Nous ne savons pas encore dans quels dossiers des irrégularités se sont produites. Mon inquiétude est que bpost ait reçu trop d'argent, de l'argent du contribuable", pointe Marianne Verhaert.
"En ce qui concerne la concession pour la distribution des journaux, une enquête judiciaire est en cours. Elle devrait établir la responsabilité des anciens dirigeants de bpost. Mais parallèlement, le parlement doit obtenir toute la clarté sur ce que bpost obtient du gouvernement et pour quelles dépenses", ajoute-t-elle.
Les libéraux flamands plaident dès lors pour la mise sur pied d'une commission spéciale dont le périmètre d'action devra être déterminé par les services juridiques de la Chambre.