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L'optimisme est globalement de rigueur du côté des entreprises belges, singulièrement au sud, selon le nouvel outil d'analyse de la Banque nationale de Belgique, le "Business Echo", publié pour la première fois ce lundi.
Cette nouvelle analyse qualitative de la situation économique en Belgique a pour objectif d'être publiée au moins deux fois par an, début juin et début décembre, avant de peut-être passer à un rythme trimestriel.
Ses résultats sont principalement basés sur des interviews avec un panel de chefs d'entreprise représentatif aux niveaux régional et sectoriel. Pour cette première édition, ils étaient 40 à répondre au questionnaire soumis par la Banque nationale. Les résultats sont ensuite affinés via d'autres sources, comme les enquêtes mensuelles de la BNB notamment.
Il ressort du premier exercice que, bien que l'incertitude persiste, les conditions économiques se sont améliorées au deuxième trimestre, et que les attentes en la matière pour le 3e sont positives.
La hausse des coûts se normalise grâce à l'effacement progressif des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement mondiales et à l'atténuation de la crise de l'énergie, relève-t-on. La pression sur les marges bénéficiaires reste présente, la hausse des coûts n'ayant pas pu totalement être répercutée sur les prix de vente, et les conditions de financement extérieurs s'étant compliquées (hausse des taux d'intérêt). Cela n'a cependant pas d'impact notable sur les prévisions d'investissement, notamment pour la numérisation, la hausse de la productivité et la verdurisation des activités.
Côté emploi, les perspectives restent également favorables. Selon les retours, la pénurie de main-d'oeuvre sur le marché belge rend les dirigeants d'entreprise peu enclins à se séparer de leurs travailleurs, même en temps compliqués.