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Bruxelles a autorisé mardi la fusion entre les deux plus grandes compagnies aériennes sud-coréennes Korean Air et Asiana pour 1,4 milliard d'euros, sous réserve de la cession de certaines activités afin d'éviter une position dominante.
La Commission européenne s'inquiétait que le projet de rachat de la compagnie en difficulté Asiana par Korean Air ne réduise la concurrence sur les liaisons entre la Corée du Sud et l'Europe dans le transport de fret et de passagers.
Pour répondre à ces inquiétudes, la première compagnie de Corée du Sud, Korean Air, a promis de céder l'activité mondiale d'Asiana dans le domaine des avions cargos.
En outre, Korean Air s'est engagée à céder à sa compatriote T'way des actifs pour lui permettre d'opérer des vols entre Séoul et quatre villes européennes Barcelone, Paris, Francfort et Rome. Ces actifs comprennent des créneaux, des droits de trafic, ainsi que l'accès aux avions nécessaires.
"Après avoir recueilli les réactions des clients et des concurrents (...) sur les engagements proposés, la Commission a conclu que ces derniers préservaient une concurrence effective", a-t-elle expliqué. L'opération ainsi modifiée "ne poserait plus de problèmes", a-t-elle estimé.
Korean Air avait annoncé fin 2020 un accord en vue du rachat d'Asiana pour 1,4 milliard d'euros afin de consolider sa position fragilisée par la pandémie de Covid. L'opération avait été notifiée à Bruxelles le 13 janvier 2023.