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Plus que 25 départements en vigilance orange neige-verglas, des perturbations

Vingt-cinq départements étaient désormais en vigilance orange à la neige et au verglas mercredi contre 33 plus tôt, alors que cet épisode climatique a provoqué la suspension de nombreux transports scolaires dans la moitié nord et des perturbations dans le transport aérien à Paris.

Le nombre de départements en vigilance orange doit également passer de 25 mercredi à 19 jeudi selon le dernier bulletin de Météo-France et se concentrer sur l'Ile-de-France et l'est du pays, avec plus aucun département breton ou normand concerné.

"Les précipitations sous forme de neige ou de pluie verglaçante se poursuivent entre le bassin parisien et le nord-est du pays, elles sont plus fortes vers la Lorraine et l'Alsace alors qu'elles sont plus dispersées autour de Paris", indiquent les prévisionnistes.

Plusieurs perturbations ont touché les réseaux de transport, notamment la ligne ferroviaire Paris-Orléans.

"La circulation sur l'axe Orléans Paris Austerlitz dans les deux sens est interrompue en totalité sur toute la journée. Aucun train ne va pouvoir circuler sur cet axe avant minimum demain", indique le réseau de train du Centre-Val de Loire sur Twitter.

Dans la même région, les perturbations ont été nombreuses sur la route avec aucun car scolaire ne circulant en Eure-et-Loir, dans le Loiret, dans le nord du Cher, le nord de l’Indre-et-Loire ou encore le nord du Loir-et-Cher, d'après le réseau régional Rémi.

Des arrêtés suspendant des transports scolaires avaient été aussi pris dans trois des quatre départements bretons (Morbihan, Côtes-d'Armor, Ille-et-Vilaine) et en Normandie, en Alsace et en Lorraine, ainsi que dans plusieurs départements d'Ile-de-France (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne).

Aucun accident grave n'avait été signalé par les autorités contactées par l'AFP en début de matinée en Bretagne, en Normandie, où des villes ont été recouvertes de neige comme Caen, ou en région parisienne.

"Le risque de phénomènes glissants est élevé sur l'ensemble des départements en (vigilance) orange, avec une incertitude sur la nature exacte des précipitations", prévient Météo-France.

- trafic aérien perturbé -

Anticipant ces difficultés, la préfecture d'Ile-de-France avait demandé mardi soir aux quelque 12 millions d'habitants de la région de limiter leurs déplacements et de privilégier le télétravail.

La route nationale 118 reliant Les Ulis (Essonne) au sud-ouest de Paris, aux pentes marquées et aux nombreux virages, a aussi été entièrement interdite à la circulation dès 22h00 mardi par le préfet. En février 2018, près de 2.000 personnes y avaient été bloquées par la neige toute la nuit.

Le trafic aérien était perturbé mercredi au départ et l'arrivée des aéroports parisiens d'Orly et de Roissy-Charles De Gaulle.

La compagnie aérienne Air France a indiqué qu’elle annulait mercredi 25% de ses vols court et moyen-courriers au départ et à l’arrivée des aéroports parisiens, pour répondre aux demandes de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC).

Celle-ci, afin d’aider Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle à surmonter les difficultés opérationnelles suscitées par les chutes de neige, avait réclamé à l’ensemble des compagnies de réduire respectivement de 25 et 20% leurs programmes de vols sur ces plate-formes.

Air France prévoyait en revanche d’assurer "la totalité de de ses vols long-courriers" tout en n’excluant pas "des retards et des annulations de dernière minute".

La Direction générale de l'aviation civile (DGAC) sur son compte Twitter a indiqué que la situation a été moins difficile que redoutée.

"L'épisode neige et verglas est bien présent. La situation météorologique constatée est finalement plus favorable que prévu. La réduction des programmes de vols demandée pour ce jour a toutefois permis de limiter les retards dans les aéroports parisiens".

A Paris, la municipalité a indiqué à l'AFP que ses services, "pour anticiper et gérer au mieux cet épisode neigeux", avaient dès mardi après-midi "déclenché des opérations de salage sur l’ensemble de Paris pour traiter un réseau de 600 km de voies prioritaires: voies empruntées par les bus, pistes cyclables, voies en pente, voies majeures, voies rapides (périphérique et ses bretelles, quai de Bercy)".

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