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Les demandes de départs volontaires au sein de la société de services de paiement Worldline sont nombreuses depuis l'annonce par la direction, la semaine passée, de la suppression d'un certain nombre d'emplois. Lors d'une première réunion d'information du personnel mercredi, les syndicats ont recueilli de multiples interrogations sur les modalités de départs volontaires. "Nous prendrons bien sûr ce sujet en compte dans les négociations à venir avec la direction", a indiqué Tim De Cang du syndicat BBTK (SETca).
Environ 240 des 1.200 emplois chez Worldline Belgique sont menacés, alors même que "les indicateurs économiques et financiers belges sont positifs, contrairement à l'Allemagne où les pertes sont significatives, ce qui irrite une partie du personnel", déplore le syndicaliste. Aucune action n'est pour l'instant prévue.
Lors d'une réunion du personnel, les employés ont été informés du déroulement du plan Renault depuis lors activé. Les syndicats ont notamment rappelé la durée moyenne de cette procédure, les droits et obligations de chacun pendant cette phase, ainsi que leur capacité statistique à sauver 10% des postes initialement menacés.
Les employés ont par ailleurs eu la possibilité de poser des questions sur les procédures de départs volontaires.
Peu de détails ont filtré quant aux départements et fonctions qui disparaîtront. "Il est déjà clair que les départements informatiques, de développement et de "risques & fraude" seront plus touchés que les autres. De nouvelles fonctions ont par ailleurs été créées au sein du département 'risques & fraude'. Les négociations devront apporter plus de clarté à ce sujet".
Les négociations entre syndicats et direction chez Worldline débuteront véritablement la semaine prochaine, mercredi, avec un nouveau conseil d'entreprise. Les partenaires sociaux se réuniront ensuite tous les quinze jours.