Partager:
Un plan social prévoyant le licenciement de 350 personnes se profile à l'horizon chez le fabricant de couches Ontex à Eeklo (Flandre orientale). Une deuxième proposition de la direction a été rejetée par 55% du personnel mercredi, mais les syndicats ont rappelé qu'un plan social ne peut être rejeté qu'à une majorité des deux tiers.
Les consultations sociales visant à établir un accord final vont néanmoins se poursuivre. Il n'est en revanche pas certain que le travail reprendra dans l'usine, où les travailleurs sont en grève depuis plus d'une semaine.
Le dernier plan social proposé par la direction d'Ontex prévoyait notamment une amélioration des indemnités de licenciement ou encore une compensation pour les malades de longue durée.
"Nous avons immédiatement entamé des discussions avec la direction et nous avons encore réussi à régler certains points sensibles importants", a expliqué David Baele du syndicat socialiste ABVV.
Le deuxième plan social présenté lundi semble donc constituer la base d'un accord final, même si la direction a posé comme condition la reprise de la production à Eeklo. Les syndicats gardent pour leur part espoir que le travail puisse reprendre prochainement.
Le groupe belge Ontex, qui produit des couches et du matériel pour l'incontinence, a son siège à Alost et dispose de deux sites de production en Flandre orientale. Celui d'Eeklo fermera ses portes. Le site de Buggenhout sera, lui, réduit pour en faire un centre d'expertise. Quelque 140 emplois sur 500 y sont menacés. Une consultation sociale distincte est toujours en cours concernant cette deuxième usine.