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La Bourse de New York a fermé la séance de lundi en étant divisée, le Nasdaq se montrant fragilisé au début d'une semaine cruciale qui verra notamment les résultats de plusieurs grosses capitalisations du secteur technologique.
L'indice Dow Jones a avancé de 0,20% à 33.875,40 points et le S&P 500 de 0,09% à 4.137,04 points, tandis que le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 0,29% à 12.037,20 points.
"Ce fut une séance mitigée, essentiellement due à l'anticipation d'une semaine très mouvementée en terme de résultats de sociétés", a résumé Peter Cardillo pour l'AFP, de Spartan Capital Securities.
"Et tout le monde a les yeux rivés sur les résultats technologiques à venir", a-t-il ajouté.
Sont attendus mardi et mercredi les comptes du premier trimestre d'Alphabet (+0,82% à la clôture mardi), de Microsoft (-1,40%), d'Amazon (-0,70%), de Meta (-0,05%) et d'Intel (-2,11%).
La semaine a commencé avec les comptes trimestriels de Coca-Cola qui a affiché une croissance de ses ventes en volume malgré ses hausses de prix, qu'il compte poursuivre en 2023.
Le fabricant de Sprite et de Fanta affiche une progression de 5% de son bénéfice par action hors éléments exceptionnels, un chiffre supérieur aux attentes.
L'action du groupe d'Atlanta en hausse en première partie de séance a pourtant terminé en léger retrait de 0,16%.
Les résultats de son concurrent PepsiCo sont attendus mardi ainsi que ceux de General Electric, de Raytheon, de General Motors, d'UPS et de McDonald's.
"Ce sera une semaine décisive en terme de résultats d'entreprises. Toute déception pourra détourner le vent des voiles du marché boursier", a encore prévenu Peter Cardillo.
D'importantes nouvelles macro-économiques sont aussi au menu de la semaine.
Parmi une kyrielle d'indicateurs, les plus guettés seront la première estimation du Produit intérieur brut (PIB) jeudi où l'on s'attend à un ralentissement de la croissance de la première économie mondiale au premier trimestre.
En outre, en Europe, on attend également les premières estimations de la croissance des trois premiers mois de l'année pour l'Allemagne et la France, prévues vendredi.
Vendredi sera publiée également l'inflation PCE aux Etats-Unis pour mars, mesure favorite de la banque centrale américaine (Fed) pour jauger la hausse des prix.
L'attention des investisseurs sur les indicateurs sera d'autant plus vive que la Fed se prépare à une réunion monétaire la semaine d'après.
Les marchés croient de plus en plus fermement (à 90%, selon les produits à terme observés par CME) à une nouvelle hausse des taux de 25 points de base.
Mais, dans le même temps, "il y a aussi l'inquiétude des retombées des récentes difficultés bancaires qui pourraient ralentir l'économie", a rappelé Art Hogan de B. Riley Wealth Management.
Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans reculaient à 3,49% contre 3,57% à la précédente clôture tandis que ceux à deux ans se détendaient à 4,11% au lieu de 4,18%.