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Le groupe belgo-brésilien semble bel et bien sorti de Russie. Le géant brassicole a trouvé un accord pour céder à Andadolu Efes les parts de leur co-entreprise qu'ils détenaient pour leurs activités russes et ukrainiennes. Il s'agit d'un des derniers grands désinvestissements de Russie, près de deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, selon l'agence Bloomberg.
L'entreprise turque assumera désormais seule la gestion des activités en Russie. AB InBev ne devrait pas recevoir d'indemnité pour cette transaction, mais une compensation pourrait être octroyée plus tard en fonction des performances réalisées.
Le premier brasseur mondial avait déjà annoncé l'an dernier qu'il souhaitait se défaire de ses activités en Russie et qu'il valorisait ces parts comme nulles.
Les autres cadors de l'industrie brassicole comme Heineken et Carlsberg ont également quitté la Russie dans la foulée de la guerre. Baltika, de Carlsberg, a été nationalisée alors que Heineken a cédé ses activités russes pour un euro à une entreprise locale.
