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Au port d'Anvers, les autorités belges ont bien du mal à lutter contre le trafic de drogue: un appui de l'Europe s'impose

La Commissaire européenne aux Affaires intérieures s'est rendue aujourd'hui au port d'Anvers, en compagnie de la ministre belge de l'intérieur. Un constat: les autorités belges ont bien du mal à lutter contre le trafic de drogue. Une collaboration et un appui de l'Europe s'imposent. 

Une image avant tout symbolique cet après midi le long d’un des nombreux quais du port d’anvers : la première visite d’un commissaire européen aux Affaires intérieures. Enfin une prise de conscience de l’Union européenne, de l’aide est nécessaire sur le seuil de l’un des portes principales d’entrée de la drogue sur le continent.

"Les organisation criminelles sont des plus en plus élaborées, plus internationales et de plus en plus violentes, nous devons donc intensifier nos efforts et pour lutter contre ces réseaux nous devons avoir aussi un réseau, et le renforcer", indique Ylva Johansson, la commissaire européenne aux affaires intérieures.

Et la commissaire de confier avoir été marquée par la mort d’une enfant à Anvers début janvier. Sorte de déclencheur d’une réponse européenne à un problème qui dépasse la police et la justice belge

"La réalité est que jusqu'il y a 7 ou 8 ans, quand on parlait de violences associées à la drogue, on parlait d'Amérique centrale, des cartels mexicains, on parlait du Guatemala, on ne parlait pas de l'Europe. Aujourd'hui, petit à petit, la violence s'est installée un peu partout. C'est un réveil, une prise de conscience", explique Alexis Goosdeel, le directeur de l'observatoire européen des drogues. 

L’Europe doit encore intensifier la coopération entre les Etats membres. "Partager l'information entre les services de police, cela peut concerner les smartphones, l'info sur les voitures qui font le travail pour les bandes criminelles, donc c'est essentiel", souligne Annelies Verlinden, la ministre de l'Intérieur.

Les patrouilles de police sont renforcées dans le port pour tenter d’enrayer un trafic extrêmement rémunérateur. 1 kilo de cocaïne coûte 1.000 euros en Amérique du sud. Arrivé en Europe, il se revend 35 fois plus cher, 35.000 euros le kilo. En 2022 : une quantité record de 110 tonnes de cocaïne a été saisie à Anvers
 

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Commentaires

2 commentaires

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  • Il n'y a pas qu'à Anvers, au Havre aussi...Lorsque l'on pense que les dockers et douaniers sont surveillés par les "trafiquants" On a de quoi s'inquiéter

    Jean CARLIER
     Répondre
  • L'Europe n'a rien fait pendant la crise du covid, elle ne pourra (voudra) non plus rien faire contre les trafiquants.

    roger rabbit
     Répondre