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Le principal rival du président turc Recep Tayyip Erdogan pour les élections présidentielles du 14 mai a accusé jeudi la Russie d'avoir recours à des deepfakes dans le cadre de la campagne.
Ces accusations de Kemal Kilicdaroglu interviennent quelques heures après qu'un autre candidat a quitté la course, après avoir été la cible d'une campagne de diffamation en ligne.
"Chers amis russes", a posté M. Kilicdaroglu sur Twitter, "vous êtes à l'origine des montages, des conspirations, des faux et des enregistrements qui ont été révélés hier dans ce pays".
"Si vous voulez notre amitié après le 15 mai, ne touchez pas à l'État turc. Nous sommes toujours en faveur de la coopération et de l'amitié", a-t-il écrit.
Les sondages donnent au chef de l'opposition laïque une légère avance sur M. Erdogan dans le scrutin présidentiel de dimanche. Si aucun candidat ne recueille plus de 50% des voix, un second tour aura lieu le 28 mai.
Le candidat d'un tiers parti, Muharrem Ince, s'est retiré jeudi. Il a annoncé sa décision après avoir été la cible d'une campagne de dénigrement en ligne, qui comprenait notamment des images truquées de lui avec des femmes ou au volant de voitures de luxe.
Les sondages indiquent que la majorité des électeurs de M. Ince (crédité dans les sondages de 2 à 4%) devraient se reporter sur M. Kilicdaroglu.