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Près de cinq semaines après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, la liaison ferroviaire entre Athènes et Thessalonique, deuxième ville dans le nord de la Grèce, a repris partiellement lundi.
C'est sur ce parcours entre Athènes et Thessalonique, à Tempé, près de la ville de Larissa, que le soir du 28 février, un train de passagers est entré en collision frontale avec un convoi de marchandises, le pire accident que la Grèce ait connu.
Dans le premier trajet entre Athènes et Kalambaka se trouvaient lundi matin le ministre des Transports, Giorgos Gerapetritis, le président de la compagnie gérant le réseau (OSE) ainsi que des membres de l'entreprise Hellenic Train responsable du fret et du transport des voyageurs.
Si la responsabilité de la catastrophe ferroviaire a été imputée surtout à une erreur du chef de gare en service ce soir-là, l'accident a également mis en lumière des retards pris par l'État dans la modernisation des systèmes de sécurité des trains.
"Notre devoir est d'avoir un chemin de fer qui soit à la hauteur de nos attentes à tous, un chemin de fer moderne qui puisse se développer et être parmi les meilleurs d'Europe", a déclaré aux médias le ministre des Transports, Giorgos Gerapetritis.
Des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises depuis l'accident: diminution de la vitesse des trains, moins de trajets effectués dans la journée, deux chefs de gare et deux mécaniciens sont positionnés à chaque station.
Le ministre des Transports grec a également assuré qu'un "énorme effort était réalisé pour que tous les contrats relatifs à la signalisation et à la télécommande à distance soient terminés à temps, de sorte que d'ici fin septembre, nous ayons un réseau complètement sûr et conforme aux normes internationales de protection des passagers".