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Plus de 900 cas de détentions arbitraires de civils ont été identifiés par l'ONU entre le début de la guerre en Ukraine et fin mai. L'immense majorité, 864, est attribuée à la Russie, dit un rapport dévoilé mardi à Genève. Parmi eux, 77 ont été exécutés sommairement.
Beaucoup de ces détentions "ont également équivalu à des disparitions forcées", a affirmé à la presse la cheffe de la Mission de l'ONU sur les droits humains en Ukraine, Matilda Bogner. La plupart du temps, ces personnes ont été retenues pour leur soutien présumé à l'Ukraine, leur passé militaire ou leurs opinions présumées ou avérées.
Le HCR souligne que "les forces armées russes, les forces de l'ordre et les autorités pénitentiaires se sont livrées à des actes de torture et de mauvais traitements généralisés à l'encontre de détenus civils".
Côté ukrainien, un peu plus de 70 cas de détentions arbitraires ont été observés, dont la majorité constitue également des disparitions forcées. La législation approuvée l'année dernière pour les infractions liées au conflit a facilité ces violations perpétrées surtout par les forces de sécurité ukrainiennes, ajoute également l'ONU.