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Un haut responsable militaire ukrainien a affirmé mercredi que les forces de Kiev ont mené des contre-attaques à Bakhmout, l'épicentre des combats dans l'Est du pays, et forcé les troupes russes à reculer en certains endroits.
La bataille pour Bakhmout, aujourd'hui contrôlée à près de 95% par les forces russes, est la plus longue et la plus meurtrière depuis le début de l'invasion russe lancée en 2022.
Si les troupes russes, et en premier lieu les combattants du groupe paramilitaire Wagner, ont progressivement gagné du terrain ces derniers mois à Bakhmout, la résistance ukrainienne à l'ouest de la ville reste acharnée.
"Nous menons des contre-attaques efficaces. Dans certaines zones du front, l'ennemi n'a pas pu résister à l'assaut des défenseurs ukrainiens et s'est retiré à une distance allant jusqu'à 2 kilomètres", a affirmé sur Telegram Oleksandre Syrsky, commandant des forces terrestres de l'armée ukrainienne.
Selon lui, les combattants de Wagner sur place ont été remplacés en certains endroits par des unités de l'armée régulière russe, moins bien préparées.
La vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, a elle assuré sur Telegram que les troupes de Kiev n'avaient "pas perdu une seule position à Bakhmout au cours de la journée" écoulée.
Ces affirmations étaient invérifiables de source indépendante dans l'immédiat.
"Nos forces de défense tiennent le front de manière fiable et empêchent l'ennemi d'avancer. La bataille pour Bakhmut se poursuit", a ajouté M. Syrsky.
Le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, en conflit ouvert avec l'état-major russe, avait accusé mardi les soldats de l'armée régulière russe d'avoir fui leurs positions à Bakhmout.
M. Prigojine s'était auparavant plaint à plusieurs reprises d'un manque de munitions pour ses hommes, accusant la hiérarchie militaire russe de provoquer à dessein cette pénurie et menaçant de se retirer de Bakhmout si la situation n'était pas réglée.