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Meloni à Kiev pour présider un G7 virtuel sur l'Ukraine

La Première ministre italienne Giorgia Meloni est arrivée samedi en visite surprise à Kiev, où elle présidera en présence de Volodymyr Zelensky une réunion virtuelle du G7 qui devrait discuter de nouvelles sanctions contre Moscou.

La réunion du G7, actuellement présidé par l'Italie, devrait discuter de nouvelles sanctions contre Moscou deux ans après le début de l'invasion russe le 24 février 2022.

"L'Italie est présente (au côté de l'Ukraine, NDLR), je pense que ça se voit, elle est présente à plus forte raison maintenant comme présidente du G7. Nous continuons à garantir notre soutien", a déclaré Mme Meloni à la presse en marge d'une crémonie à l'aéroport militaire de Gostomel, près de Kiev, et théâtre d'une bataille clé avec les Russes dans les premiers jours de l'invasion.

"Nous croyons au futur européen de l'Ukraine", a-t-elle en outre affirmé par ailleurs dans un entretien publié samedi par le quotidien italien Il Giornale. "L'Italie a toujours soutenu le processus d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et nous sommes très satisfaits des progrès en cours dans cette direction".

Selon l'agence italienne AGI, Mme Meloni et M. Zelensky ouvriront la réunion à 16H00 GMT à la cathédrale Sainte-Sophie dans le centre de Kiev.

Sur des images vidéo transmises par le gouvernement, on voit Mme Meloni descendre du train samedi matin à la gare de Kiev et être accueillie par une délégation. Selon les médias italiens, Mme Meloni a voyagé en avion jusqu'en Pologne, où elle a ensuite pris un train pour se rendre en Ukraine.

Cette réunion est la première des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres du G7 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) sous présidence italienne.

- Accord Italie-Ukraine -

Elle a été convoquée "à l'occasion du deuxième anniversaire de l'agression russe contre l'Ukraine", au moment où Kiev reconnaît vivre une situation "extrêmement difficile" pour ses forces, privées de munitions et d'aide américaine, avait précisé mardi le gouvernement italien lors de son annonce.

A l'issue de la réunion, qui devrait durer une heure et demie, une déclaration conjointe sur l'Ukraine devrait être adoptée, selon des sources diplomatiques italiennes.

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a affirmé mardi que "les sanctions peuvent être durcies". "La Russie ressent fortement la poids des sanctions économiques", a-t-il justifié

Le G7 avait décidé en juillet 2023 la signature de contrats bilatéraux de sécurité avec l'Ukraine. Après Londres en janvier, Kiev a signé ce genre d'accord avec l'Allemagne et la France, et 25 autres Etats se sont joints à cette initiative, comme la Pologne.

Giorgia Meloni et Volodymyr Zelensky doivent signer un accord de ce type samedi. "Aujourd'hui nous signerons nos garanties de sécurité. Nous estimons que l'Ukraine combat aussi pour notre liberté et aussi pour notre intérêt national", a expliqué Mme Meloni à la presse.

Concrètement, ces accords de sécurité peuvent porter sur l'octroi d'équipements militaires, interopérables avec ceux de l'Otan, la formation des forces ukrainiennes et le renforcement de l'industrie de défense de l'Ukraine.

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