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Le du gouvernement socialiste portugais a démissionné vendredi avant d'être, selon les médias locaux, mis en examen dans une affaire de corruption, liée à la fausse prestation de services de conseil.
Le cabinet du Premier ministre Antonio Costa a d'abord annoncé la démission de Marco Capitao Ferreira, "à sa demande", puis la police judiciaire a annoncé la mise en examen d'une personne et la réalisation de perquisitions dans le cadre d'une enquête portant sur des "soupçons de pratiques criminelles dans l'exercice de fonctions publiques, notamment de corruption et de prise illégale d'intérêt".
Le ministère de la Défense a réagi en annonçant dans un communiqué que ses locaux avaient été perquisitionnés dans le contexte d'une enquête concernant "des actes pratiqués entre 2018 et 2021", mais n'a pas confirmé la mise en examen du secrétaire d'Etat comme le rapportaient plusieurs médias locaux, dont l'agence de presse Lusa ou la télévision publique RTP.
D'après l'édition de l'hebdomadaire Expresso parue vendredi, M. Capitao Ferreira est soupçonné d'avoir engagé un "consultant fantôme" alors qu'il dirigeait une entreprise publique du secteur de la défense, et d'avoir lui-même touché 61.000 euros pour un travail de conseil réalisé en cinq jours.
Le gouvernement d'Antonio Costa, au pouvoir depuis 2015 et soutenu par une majorité absolue depuis les élections de janvier 2022, a vu sa popularité tomber à pic au début de cette année, après une série de polémiques ayant provoqué la démission de plusieurs membres de l'exécutif.