Partager:
Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en février à 6,6% de la population active, son plus bas niveau historique comme en janvier, selon les données d'Eurostat publiées vendredi.
Il est en baisse de 0,2 point par rapport à février 2022. L'indicateur se situe à son plus bas niveau depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série en avril 1998. Le chiffre de janvier a été revu après avoir été d'abord annoncé à 6,7%.
Le taux de chômage des pays partageant la monnaie unique avait fortement chuté à partir de mi-2021 grâce à la forte reprise post-Covid qui a succédé à une récession historique. Mais il stagne ou reflue seulement légèrement ces derniers mois.
Pour l'ensemble de l'UE, il a atteint 6% en février, en baisse de 0,1 point sur un mois et de 0,2 point sur un an.
Globalement, le marché du travail résiste plutôt bien au net ralentissement de la croissance, provoqué par la guerre en Ukraine, et à la flambée de l'inflation.
L'économie européenne a réussi à échapper à une récession cet hiver mais la croissance s'annonce très faible en 2023.
Quelque 13,12 millions d'hommes et de femmes étaient au chômage dans l'UE en février au sein des vingt-sept Etats membres, dont 11,14 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique.
Le taux de chômage a légèrement baissé en France, à 7% (-0,1 point par rapport à janvier). Il est resté stable en Allemagne, à 2,9%.
Outre l'Allemagne, les taux les plus bas de l'UE ont été enregistrés en République tchèque (2,4%) et en Pologne (2,8%). Le plus élevé a été relevé en Espagne (12,8%) et en Grèce (11,4%).
Les données d'Eurostat sont basées sur la définition du chômage du Bureau international du travail (BIT). Sont considérés comme chômeurs les personnes sans emploi qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes et sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux prochaines semaines.