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Un total de 427 personnes avaient été interpellées en France, dont 162 à Paris et sa proche banlieue, à 02H30 dimanche, selon le ministère français de l'Intérieur, alors que les violences déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué mardi par un policier, semblaient en recul.
"Nuit plus calme grâce à l'action résolue des forces de l'ordre", a tweeté à 03H00 le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
A Marseille, théâtre d'importants incidents et pillages dans la nuit de vendredi à samedi, un important dispositif de sécurité, soutenu notamment par les forces d'élite du Raid et du GIGN, a dispersé des groupes de jeunes moins nombreux que la veille.
Un total de 56 interpellations avaient été comptabilisées vers minuit dans la cité phocéenne, selon la préfecture locale.
Selon les chiffres avancés par le ministère de l'Intérieur, 162 personnes avaient été interpellées au cours de la soirée à Paris et sa banlieue.
Dans la capitale, un important dispositif de forces de l'ordre a été déployé le long des Champs-Elysées, où des appels à se rassembler circulaient depuis vendredi sur les réseaux sociaux, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ailleurs en banlieue parisienne, principal point de départ des émeutes urbaines après la mort de l'adolescent de 17 ans mardi à Nanterre, aucun incident majeur n'a été signalé.
A Lyon, agglomération très touchée la veille par les violences urbaines, 21 personnes ont été arrêtées, selon un bilan communiqué en fin de soirée par la place Beauvau. Selon le Progrès, citant la préfecture, 30 personnes ont été interpellées dans le département du Rhône.
Gérald Darmanin avait annoncé la mobilisation d'un effectif comparable à la veille avec 45.000 policiers et gendarmes, dont 7.000 à Paris et en proche banlieue.