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"C'est pas des casseroles qui feront avancer la France", a estimé le président français Emmanuel Macron devant des journalistes, mercredi lors d'un déplacement en Alsace, assurant que "la réalité de tout le pays, ce n'est pas seulement ceux qui font du bruit avec des casseroles ou qui râlent".
"Vous me reverrez toujours avec les gens" car "moi ce qui m'intéresse, c'est ce qui va permettre à nos compatriotes de mieux vivre" et "je n'ai pas le droit de m'arrêter", a ajouté le président, en visite dans une usine spécialisée dans la construction en bois à Muttersholtz (Bas-Rhin), où des manifestants tenus à distance l'ont accueilli avec un concert de casseroles.
"La réalité du pays, c'est aussi beaucoup de femmes et d'hommes qui sont au boulot, qui veulent mieux vivre de leur travail, gagner davantage, que les conditions de travail s'améliorent", a-t-il ajouté.
Interrogé sur les propos de l'historien Pierre Rosanvallon qui a parlé de "crise démocratique" en France, le chef de l'Etat a assuré: "je respecte l'intellectuel mais j'ai peur que parfois il ne devienne militant".
"Il y a des endroits qui ne sont pas des démocraties, où on se bat pour qu'elle soit restaurée, chez nous on se bat simplement pour qu'elle fonctionne mieux", a ajouté le chef de l'Etat.
En France, les élections "se passent dans un cadre démocratique" et "il ne faut pas non plus derrière que le jour d'après, sous prétexte qu'on n'a pas gagné, on fragilise la légitimité des gens qui sont élus", a-t-il estimé.
Quant à la confiance dans la Première ministre, le président de la République a répondu: "elle a la mienne sinon je ne lui aurais pas confié l'avancée, la préparation de ces travaux" évoqués par lui-même lundi sur l'ordre, les "progrès" dans les services publics et les questions liées au travail.