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Cinq nouvelles interpellations, dont un principal suspect, ont eu lieu dans le cadre de l’enquête sur le casse du Louvre, a annoncé jeudi la procureure de Paris Laure Beccuau à nos confrères de RTL France.
« L’un d’entre eux était effectivement un des objectifs des enquêteurs, on l’avait dans le viseur », a précisé la procureure. « Des traces ADN » lient ce principal suspect « au vol qui a été commis », a ajouté Laure Beccuau, suggérant qu’il faisait partie du commando des quatre hommes qui ont commis le casse au Louvre le 19 octobre.
« Quant aux autres personnes qui sont placées en garde à vue, ce sont des personnes qui peuvent éventuellement nous renseigner sur le déroulement de ces faits », a éclairé la procureure de Paris, sans vouloir en dire plus sur leur profil, « il est trop tôt ».
Les suspects ont été arrêtés simultanément dans plusieurs lieux de la région parisienne ce mercredi 29 octobre vers 21 h. Pour l’heure, les bijoux n’ont pas été retrouvés lors de cette nouvelle vague d’interpellations. Le butin reste impressionnant : huit joyaux de la Couronne, parmi lesquels le diadème d’Eugénie serti de près de 2.000 diamants, ainsi que le collier de la parure de saphirs ayant appartenu à Marie-Amélie, dernière reine de France, et à Hortense de Beauharnais, mère de Napoléon III.
Les deux premiers suspects arrêtés samedi avaient, selon la procureure Laure Beccuau, partiellement reconnu les faits lors d’une conférence de presse mercredi. Les images de vidéosurveillance ont révélé la présence de quatre malfaiteurs lors de ce que la procureure a qualifié d’« opération commando », mais les enquêteurs n’excluent pas la participation éventuelle d’un groupe plus large.
« Je dirais que comme toute enquête, cette enquête, c’est comme un fil d’Ariane », a comparé Laure Beccuau, concluant : « mon rôle n’est pas d’être inquiète (sur le sort des bijoux) mais d’être déterminée ».
