Accueil Actu Monde France

La France a entamé une opération d'évacuation de ses ressortissants

La France a entamé une "opération d'évacuation rapide" de ses ressortissants et de son personnel diplomatique du Soudan, où les violents combats sont entrés dans leur deuxième semaine, a annoncé dimanche le ministère des Affaires étrangères.

Des ressortissants européens et venant de "pays partenaires alliés" sont également pris en charge, indique le ministère, sans plus de précision.

D'après une source diplomatique, les forces armées soudanaises tout comme les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), contre qui elles se battent, ont "apporté des garanties de sécurité" permettant cette opération.

Quelque 250 ressortissants français vivent au Soudan, de même source.

Quelques heures plus tôt, les Etats-Unis avaient annoncé avoir évacué leur ambassade au Soudan. "Aujourd'hui, à ma demande, l'armée des Etats-Unis a mené une opération pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum", avait déclaré le président Joe Biden dans un communiqué publié tard samedi soir heure de Washington.

La première grande opération d'évacuation de civils depuis le début des combats avait été annoncée samedi par l'Arabie saoudite, qui a rapatrié 91 de ses citoyens et 66 ressortissants d'autres pays.

Depuis plusieurs jours, les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon ont déployé des forces dans les pays voisins et l'Union européenne disait vouloir prendre de mesures similaires, en vue d'évacuer leurs diplomates et ressortissants du Soudan.

Les violences y ont éclaté le 15 avril entre l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, et son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo, qui commande les Forces de soutien rapide.

Le bilan encore très provisoire s'élève à plus de 420 morts et 3.700 blessés, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Stéphane, enseignant, a été renversé par un parent d’élève sur le parking de l'école: "Je me suis senti complètement abandonné"

En 2019, Stéphane était directeur adjoint d’un établissement scolaire. Alors qu’il accueillait les enfants sur le parking de l’école, l’homme s’est fait renverser par un parent d’élève. Si le conducteur est décédé, laissant le volet pénal sans suite, Stéphane dénonce l'absence de soutien administratif de son employeur, qui complique sa quête de reconnaissance et de dédommagement.