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La loi sur l'immigration est "un bouclier qui nous manquait", dit Emmanuel Macron

La loi controversée sur l'immigration, dont l'adoption a provoqué une crise dans la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron, est "un bouclier qui nous manquait", a affirmé mercredi le chef de l'État français, en réfutant que le texte soit inspiré des principes d'extrême droite.

"Quand on gouverne on a des responsabilités, ces responsabilités nous obligent. Il faut assumer ce qui a été fait hier, il faut aussi calmer les esprits", a déclaré le président Macron sur la chaine France 5.

Le chef de l'État a par ailleurs jugé que la caution demandée aux étudiants étrangers dans la loi immigration voté mardi soir n'était "pas une bonne idée", mais que les dispositions qui ne plaisaient pas "ne justifiaient pas de tout bloquer".

"Honnêtement", la caution demandée aux étudiants étrangers, "ce n'est pas une bonne idée (...) parce que je pense qu'on a besoin de continuer à attirer des talents des étudiants du monde entier", a-t-il expliqué. Mais "le texte qui sort est un texte qui reste utile", et "les dispositions qui ont été acceptées, même si elles ne plaisent pas, ne justifiaient pas de tout bloquer", a-t-il affirmé.

Pour éviter que le parti français d'extrême droite Rassemblement national arrive au pouvoir, "il faut traiter les problèmes qui le nourrissent", a-t-il fait valoir, en soulignant que cette loi immigration vise "très clairement" à décourager la venue de clandestins.

Il y a "un problème d'immigration" en France, a encore affirmé le chef de l'État français, tout en estimant que le pays n'était pas "dépassé par l'immigration".

Epilogue de plusieurs mois d'un feuilleton législatif tendu, le Parlement a validé définitivement mardi soir la loi sur l'immigration, durcissant nettement les conditions d'accueil des étrangers en France.

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