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Le gouvernement néerlandais n'envisage pas de suivre l'exemple de ses voisins et d'intervenir pour faire baisser les prix à la consommation, rapporte samedi le média NU.nl. Suivant l'exemple de la France, le ministre belge de l'Économie Pierre-Yves Dermagne veut, lui, forcer les industriels à réduire leurs marges.
Dans l'Hexagone, les 75 grands industriels de l'agroalimentaire tels que Coca-Cola, L'Oréal, Mondelez ou Nestlé se sont engagés à diminuer dès le 1er juillet les prix de centaines de produits touchés par la flambée de l'inflation. En Belgique, le socialiste Pierre-Yves Dermagne caresse le même espoir même si, pour le moment, aucune majorité politique ne s'est dégagée en faveur d'un blocage des prix.
Aux Pays-Bas aussi, les prix continuent d'augmenter. Le mois dernier, les boissons et produits alimentaires étaient ainsi près de 13% plus chers qu'un an auparavant. Des voix s'élèvent dès lors pour contenir cette hausse.
"Nous n'envisageons pas actuellement de négocier une diminution des prix avec les entreprises agroalimentaires", a réagi la ministre néerlandaise de l'Économie, Micky Adriaansens. "Nous appliquons des règles du jeu différentes à cet égard aux Pays-Bas", a-t-elle ajouté, renvoyant au rôle du régulateur ACM. Affirmant comprendre l'anxiété de la population quant aux conséquences de l'inflation sur le porte-monnaie, l'élue a rappelé que le gouvernement avait augmenté en ce sens le salaire minimum et les allocations, tout en plafonnant les prix de l'énergie.