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La France a apporté jeudi soir "son plein soutien à l'ensemble des conclusions" adoptées lors du sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) sur le Niger, qui a ordonné le déploiement de sa "force en attente" pour y restaurer l'ordre constitutionnel. Washington dit soutenir l'action de la Cedeao, sans toutefois approuver explicitement la décision de déployer sa force.
Paris "réitère sa ferme condamnation de la tentative de putsch en cours au Niger, ainsi que de la séquestration du Président Bazoum et de sa famille", affirme le ministère français des Affaires étrangères dans un bref communiqué.
"La Cedeao, une organisation qui rassemble les pays d'Afrique de l'Ouest, joue un rôle essentiel en démontrant la nécessité d'un retour à l'ordre constitutionnel et nous soutenons le leadership et le travail de la Cedeao dans ce domaine", a pour sa part déclaré le chef la diplomatie américaine Antony Blinken.
La Cedeao, qui espère toutefois toujours parvenir à une résolution pacifique de la crise, n'a précisé lors de son sommet à Abuja aucun calendrier, ni le nombre ou l'origine des militaires composant cette "force en attente".
Mais jeudi soir, à son retour à Abidjan, le président ivoirien Alassane Ouattara a déclaré que les chefs d'Etat de la Cedeao avaient donné leur feu vert pour que l'opération "démarre dans les plus brefs délais".