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Le groupe Renault a confirmé son retour en piste après des années difficiles en publiant mercredi un résultat net (part du groupe) pour l'année 2023 de près de 2,2 milliards d'euros.
La marge opérationnelle (soit le ratio entre le résultat d'exploitation et le chiffre d'affaires) atteint 7,9% à 4,1 milliards d'euros, un record pour le groupe, en intégrant la déconsolidation de sa filiale thermique Horse, a indiqué Renault dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires du groupe Renault atteint 52,4 milliards d'euros, soit une hausse de 13,1% sur un an. Il est porté par des volumes de vente en hausse de 9%, notamment chez sa marque économique Dacia et sur le segment des voitures compactes, mais aussi par un fort impact des hausses de prix et du nombre de voitures vendues dans des gammes supérieures.
Après avoir assaini les comptes de l'entreprise en difficulté, et assumé un coûteux départ de Russie, "on ouvre maintenant un nouveau chapitre dans l'histoire de Renault", basé sur la "performance et la génération de cash", mais aussi la flexibilité face à la transition énergétique, avec ses filiales thermique (Horse) et électrique (Ampere), a déclaré le directeur financier du groupe, Thierry Piéton, lors d'une conférence de presse.
Le résultat 2023 intègre 797 millions d'euros liés à la contribution de Nissan. La vente d'une partie des actions Nissan que détenait Renault, équivalent à 5% du capital de son partenaire japonais, lui a également rapporté 764 millions d'euros.
Le groupe va proposer un dividende de 1,80 euro par action, supérieur au consensus des analystes.
Pour 2024, Renault prévoit d'atteindre une marge opérationnelle supérieure ou égale à 7,5%, et des flux financiers libres supérieurs à 2,5 milliards d'euros. Le groupe prévoit dix lancements sur l'année, dont la Renault 5 et le Scenic électriques.