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La Première ministre Élisabeth Borne recevra mardi et mercredi les partenaires sociaux, à quelques jours de la présentation de la réforme des retraites, a-t-on appris dimanche auprès de Matignon.
Alors que les syndicats salariés rejettent le projet de l'exécutif, ces échanges "permettront de poursuivre le dialogue initié le 5 octobre dernier dans le cadre des trois cycles de concertation et de finaliser le projet de réforme", précisent les services de la cheffe du gouvernement.
Dès mardi matin, elle s'exprimera sur la réforme mais aussi sur la crise énergétique et le pouvoir d'achat lors d'un entretien avec franceinfo à 08H30, à la suite duquel elle répondra aux questions des auditeurs et téléspectateurs.
Le président Emmanuel Macron a confirmé samedi lors de ses vœux son intention de lancer rapidement la réforme du système de retraites, en vue d'une application "dès la fin de l'été" 2023. Le projet est attendu le 10 janvier.
Les grandes lignes du projet n'ont pas bougé depuis la réélection du chef de l'État, déterminé à augmenter l'âge légal de départ de 62 à 64 voire 65 ans. L'objectif, a rappelé le chef de l'État, est d'"assurer l'équilibre de notre système pour les années et les décennies à venir", et de "consolider notre régime de retraites par répartition".
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sera le premier reçu mardi à 15h30 par Élisabeth Borne. Il sera suivi par François Hommeril, président de la CFE-CGC, Frédéric Souillot, secrétaire général de FO et François Asselin, président de la CPME.
Mercredi, se succèderont à partir de 15h00 Cyril Chabanier, président de la CFTC), Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, Jean-Christophe Repon, vice-président de l'Union des entreprises de proximité (U2P) et son secrétaire général Pierre Burban, Laurent Escure, secrétaire général de l'UNSA, et enfin Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.
Pour la première fois depuis 12 ans et la réforme Woerth (qui avait relevé l'âge légal de 60 à 62 ans) tous les syndicats sont prêts à se mobiliser ensemble contre la réforme annoncée. Y compris la CFDT, sur une ligne plus ferme contre toute "mesure d'âge" depuis son dernier congrès.